Wednesday, November 24, 2010

Josephine


Endolorie contre un edredon , caille de plume, je me suis souvenue de ta voix. Charnue lente et rauque, sablee et teintee de brumes acres. De ces voix elaborees en lointaines railleries, une femme dont le nom m’etait contee. Josephine. Du fret de nuit, gare de Chateauroux, enveloppee contre son nouveau-ne, a qui la solde de survie ne devait qu’a la generationnelle. Josephine, un long syllabique, une pointe celeste. De la puissance charnelle, cotelettes hivernales, froid en glaciation ankylosee. Elle tenait pour compte, un amant, un rapprochement subi, qui de ses doigts lui invoqua l’oubli. Josephine. Empaquetee, contre le wagonnet rouille, la roseraie du nourrisson en laie, brillante dans ses escares et echardes nocturnes, un fantome de bonnefemme sur les rails de l’infortune.
Un abandon prevu, un tripot des familles, une crise d’urticaire sous des jupons poilus, elle pleurait sur un plancher glace par les vents d’Est et d’Ouest, rechauffee par l’hiver 54 en vue. L’alcoolisme en berne de fantasme amical. Josephine.

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