Monday, June 6, 2011

une manie humaniste

Séchée d'autant de mots, rapidement emues, emis involontairement, rassurer, puiser de la dignité ou seule la femme sombre.
Formalités travaillées, puis la discussion menton relevé, des coups, des ressources, des heurts, des griefs, des longues mains qui comptent le RSA mensuel.
Ne pas accélerer un rythme qui se veut étendu, accentué par la solitude urbaine, un sanglot, une peine, un sourire aux cieux, tonnerre de nuit.
Un prisonnier sortant balbutiant une colère inconnue, entre une gencive infantile ou la mere y glisse encore un mamelon tendu. Une jeune femme battue par les vents, les marées méditéranéennes.
 Siéger bienveillance, altruisme sans burn-out et empathie avant le sandwich au saumon, la gorge toussante d'une poussière administrative.
La nuit echographiste de conscient-inconscient,
A quelle vague hurler son effondrement.?

Wednesday, February 2, 2011

Amertume Bakchich

sans passer par la case combattante,
obtenir un passeport congolais,
brazzaville ou republique du congo,
avoir 18 ans , 150 en vaut,
bakchich en vue, amertume des droits mineurs.

Saturday, December 11, 2010

la belle indifference

la belle indifference, le visage tourne vers le vitre embuee
elle fait mine de regarder des touristes aux airs joyeux, Paris
il lui attrape le bras, reponds moi!
sa meche fouette son nez, elle se raidit
levee, porte monnaie qui roule, il se contracte
ses bras remplit d une seve noire, bileuse, fixant les hanches de la table
elle se leve.
trois heures et quart.

Thursday, November 25, 2010

Enajer

Hommage a une amie, sans qui la seconde d'une fulgurance n'aurait fait gre de l'annee 2011
A tribute to motherhood and kindness, to laughter in a kitchen, where the smell of food est de bonne augure.
Enajer, Imod, Amael, Niels,des prenoms a chanter a plein poumons.

17h

Le loup de nuit, 17h, installations piquantes.
l'enfant fretille de la frontiere grise, hivernale repli
nouvelles du front : le chomage quitte notre domicile
dans les tranchees: pas ame qui vive
au sous-sol: des cartons sur un tarmac terni
la voisine se verse une tasse de the.

Wednesday, November 24, 2010

Josephine


Endolorie contre un edredon , caille de plume, je me suis souvenue de ta voix. Charnue lente et rauque, sablee et teintee de brumes acres. De ces voix elaborees en lointaines railleries, une femme dont le nom m’etait contee. Josephine. Du fret de nuit, gare de Chateauroux, enveloppee contre son nouveau-ne, a qui la solde de survie ne devait qu’a la generationnelle. Josephine, un long syllabique, une pointe celeste. De la puissance charnelle, cotelettes hivernales, froid en glaciation ankylosee. Elle tenait pour compte, un amant, un rapprochement subi, qui de ses doigts lui invoqua l’oubli. Josephine. Empaquetee, contre le wagonnet rouille, la roseraie du nourrisson en laie, brillante dans ses escares et echardes nocturnes, un fantome de bonnefemme sur les rails de l’infortune.
Un abandon prevu, un tripot des familles, une crise d’urticaire sous des jupons poilus, elle pleurait sur un plancher glace par les vents d’Est et d’Ouest, rechauffee par l’hiver 54 en vue. L’alcoolisme en berne de fantasme amical. Josephine.

    Tuesday, November 23, 2010

    Le ticket impromptu

    dans un couloir, une tasse de the contre la fenetre, sash window, guillotine en francais, que m'est venue cette idee. Un jour je mourrais et sans autre doute, l'ecarquillement des iris fondus, cette escapade ira sans le vouloir ecouler des donnees appropriees.
    dans une tasse de the, contre la chhh de la premiere gorgee, cette insatisfaction m'est apparue. Un jour je vivrais, et de cette inattendue subreptice, je gouterais le ticket qui s'y glisse et le baillement du chauffeur rompu.

    Saladin et le divan

    Il s'agit d'un sagittaire, un terrien, brusquement. Ou d'un gemeau, jemellaire , eperdumment.
    Les signes gastrologiques, enteriques evidemment, de ces maisons en theme et versions greco-latines, de ces jeux de devin et de divan.
    Hugo Pratt, la clef palestine, le coup de pinceau et un Corto arrogant.
    Traverser Damas, la naivete amicale et la tombe de Saladin, le fardeau humiliant.

    Seguin onirique

    le relais, baton hereditaire, avorton de chair, qui s'y trompe s'y pique.
    relire la chevre de Mr Seguin, y sourire en politique, le loup les yeux stridents, la bobinette en avant.
    Peur de nuit, la lumiere en suspend, ces reves qui reviennent et se reinterpretent en dates obliques.
    Onirisme latent, y trouver un reconfort, une main tendue, un amant.

    Monday, November 22, 2010

    Le septieme jour



    Ile de lanscinance

    En la lanscinance du train que ces feroces images ..s'articulent, sans autre doute, dans un caverne rougeatre et y defont le moindre surmoi, attablees en gueux et en excroissance moribondes, viens...viens donc, prends-moi, sans autre grotte humide d'ou coule une goutte a la fois, une pruderie sourde...je l'entends depuis le miroitement de la fenetre, ces escales en ile de france dont le nom me rend a vomir un surnom..ilots defaits, en briques roses, bouygues lotissements d'ou l'odeur douceatre d'un shampooing, laisse la, en recoin de salle d'eau..et de celle-ci tu me vois qui te regarde, d'un train vrombissant sa belierie...

    Tuesday, November 16, 2010

    (02:55) Deja-vous

    L'instant precis

    L'instant precis, accoude, comme un zinc en deja-vu,
    y lire des palabres anodines et des faits divers nordiques,
    jamais plus je n'y crierai la possibilite,
    le doute d'un passant qui entre au chaud, la lunette embuee,
    entre tes rires et mes hesitations, y puiser un goudron,
    un rictus et des palpitations.

    Monday, November 8, 2010

    Sirop contre tout

    Wagonnet de nuit, le tressaillement des goudrons ahuris,
    je t'aime de mes lointaines cerebrales,
    tu y viendras tu crois?
    un sirop contre le tout,
    le tour enjoue, s'approcher d'une gare desertee.

    Lis

    Sunday, November 7, 2010

    Filial assoupi

    Pluvial un dimanche,
    les pneus flottant en roue libre,
    une semaine puis deux, mettre des epinards dans le beurre,
    y retourner comme si de rien,
    ne plus jamais y aller pour de bon,
    avancer lentement.
    un baiser filial assoupi, croiser les doigts pour un loyer modere.
    claquer la porte, sereine.

    Tuesday, November 2, 2010

    Index ci-joint

    La finale
    une spirale
    un ecran eteint, sans autre pluie que le crepitement sonore,
    les mains chercheuses d'or, en vain dans un salon de nicotine,
    la luette fluette, un gresillement au moindre son
    une legere persecution sur des percussions faibles,
    5h du matin, le megot ci-joint,
    y deposer une cendre, une image a s y meprendre,
    dormir allume, apres un craquement d'index,
    la ville, le rideau, l'ecran, un frisson avant l'intention.

    Tuesday, October 26, 2010

    Le Paris de Pascal

    Un gage pour celui qui se trompe, la question est posée, le dé fait mine de s'arreter sur l'arrête, oui parce que le dé comme le poisson, si petit soit-il, comme la marche si branlante soit-elle a une arête.
    L'orthographe importe peu, la logique s'accélère, si Paris existe c'est que Dieu existe, même en dehors de la lumière ou de l'obscurité, Dieu ne se reconnait pas à lui-même , passage Brady ou rue Lafayette, puique nul besoin de se représenter dans la forme absolue.
    4 jours plus tard, deluge rue de Rivoli, je questionne au hasard.
    Mauvaise pioche.
    Le hasard se définit par une logique qui seule lui appartient, en tout état de cause, avant même création.
    Si je m'ostine a croire, je gagne.
    Si je m'obstine a decroire, je gagne.
    Si je m'obstine a tenter le Diable, je ne perds pas.
    Force est de conclure en la présence de Pascal dans cette inéfable mur des Fusillés, metro Père Lachaise, en face des cuisiniers.
    Si Paris existe c'est que Dieu l'a crée.
    Si Dieu existe c'est que Paris l'a décrié.

    Neuf roses

    Neuf roses pour une seule névrose, celle insipide qui s'immisce dans les brèches rivales, intercostales ou dorsales, peu m'importe de vivre cette timide faderie, la névrose se charge du brouillard amical.
    Un manque et une ride qui s'installent.
    J' y avais deposé neuf roses, toutes sombres en melancholie.
    Rien n'y a fait, ni la beauté de ma jeunesse fanée, ni la certitude d'aucune de mes verités.
    J' y ai imposé un cri nocturne comme du verre brisé, le flottement des rideaux s'est moqué de ma fainéantise.
    Alors je paresse autant que je paraisse.
    En attente de cette main tendue et de son regard de cendres qui ne feraient autre que de me faire glisser sur moi-meme dans la cage d'escalier, le ventre tendu de rire et le goitre goelanisé.
    Neuf roses et un baiser, mordu certes, attrapé, du bout des lèvres..et le trottoir m'a avalé, riant de ma tentative insoldée.
    Crevée de nefs roses, de glissades quémandées, dans 3 ans c'est comme en quarante et la ça va chier.

    Friday, October 15, 2010

    la seringue en cicatrice

    Urticaire de nuit
    armee de fourmis en vague , ressac de grattage frenetique, qu'y a t il dans cette drogue?
    forum des soldats hypochondriaques, medecin de nuit la seringue en poche
    de la cortisone pour exterminer le mal, boursoufflures matinales.
    cicatrice ephemere, pour une aurore nevrosale
    fungus ou penicilline, Marie Curie un rictus anormal.