Tuesday, October 26, 2010

Neuf roses

Neuf roses pour une seule névrose, celle insipide qui s'immisce dans les brèches rivales, intercostales ou dorsales, peu m'importe de vivre cette timide faderie, la névrose se charge du brouillard amical.
Un manque et une ride qui s'installent.
J' y avais deposé neuf roses, toutes sombres en melancholie.
Rien n'y a fait, ni la beauté de ma jeunesse fanée, ni la certitude d'aucune de mes verités.
J' y ai imposé un cri nocturne comme du verre brisé, le flottement des rideaux s'est moqué de ma fainéantise.
Alors je paresse autant que je paraisse.
En attente de cette main tendue et de son regard de cendres qui ne feraient autre que de me faire glisser sur moi-meme dans la cage d'escalier, le ventre tendu de rire et le goitre goelanisé.
Neuf roses et un baiser, mordu certes, attrapé, du bout des lèvres..et le trottoir m'a avalé, riant de ma tentative insoldée.
Crevée de nefs roses, de glissades quémandées, dans 3 ans c'est comme en quarante et la ça va chier.

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